
samedi 30 juin 2007
Un livre qui ne se livre pas...

jeudi 28 juin 2007
Des idées cadeau pas comme les autres...

Vous pouvez toujours essayer le costume de la princesse Leïa... en taille chien ou des toilettes de chantier Playmobil.
Paris 15 en 2057
Ai-je sans le savoir quitté le repère de la gentry pour me retrouver dans un quelconque ersatz du Bronx?
Je ne sais pas.
Mais deux évènements concomittants me font craindre le pire sur ce quartier qu'on disait sûr.
Le 6 mai, Ségolène Royal a obtenu presque autant de voix que Nicolas Sarkozy dans mon bureau de vote (alors qu'aux législatives, la droite allait l'emporter haut la main).
Le lendemain, le concessionnaire Jaguar que j'observais d'un oeil distrait chaque matin depuis ma fenêtre a plié bagage pour être remplacé par un concession Neubauer qui offre des Alfa-Romeo (passe encore), des Lancia (ouuuuuaaaaiis...) et des Fiat.
Premier signe de la déchéance inexorable qui menace le sud du 15ème.
Dans 50 ans, la concession sera devenu une boutique low-cost où l'on revendra d'occase des Logan III et des Lada dégottées à meilleur prix depuis la Transsylvanie.
Non loin de là, les tours et autres immeubles, vestiges du XXème siècle, seront laissées à l'abandon. Seuls quelques marginaux vivront à l'intérieur. Tous les bobos auront filé rive droite, la rive in, pour mieux laisser les vieux agoniser rive gauche, avec le Bon Marché et la Tour Montparnasse comme unique point de repère. Les ponts entre les deux rives seront coupés, et un grand mur barrera l'entrée des vieux qui tenteront la traversée à la nage.
Les supermarchés seront devenus des épiceries hyper sécurisées où l'on commandera sa quiche lorraine trois parts surgelées comme on commande une vidéo au distributeur d'un vidéo club.
Alors qu'au début du XXIème siècle, il était impossible de se garer légalement dans le quartier, les places de parking seront désertes. Trop de risque d'avoir les pneus crevés ou qu'un déliquant sénile ne le prenne pour jouer la (vieille) fille de l'air...
Holà holà... N'est ce pas le scénario de Terminator IV, Fight in Paris que je viens de révéler?
dimanche 24 juin 2007
Y'a plus de saisons!

Un mois de juin détestable qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la saison des pluies en Indonésie n'a pas que des conséquences sur l'humeur générale de la population exposée aux caprices du temps. Ce maudit mois de juin a des conséquences sur mon blog puisqu'il m'inspire ce billet météorologique qui fera couler beaucoup d'encre (virtuelle) à défaut d'empêcher la pluie de dégouliner de mes cheveux quand elle s'y abat.
Savez-vous quel est le mois le plus pluvieux en France?
D'aucuns répondront les giboulées de mars. Et bien non! Selon le BBC Weather Center, mars est le mois le plus propice à la bronzette, ou en tout cas aux déplacements sans parapluie.
Et le mois le plus pluvieux... le mois d'août...
Je vous avoue que j'en suis encore estomaqué. Douche froide sur mes certitudes de Français.
Une situation d'une incroyableté encore plus incroyable quand on compare avec le diagramme de Copenhague, toujours issu de la BBC.
Qu'on arrête de me dire que la France fait partie des pays latins...
samedi 23 juin 2007
Des nouvelles de Laure de Lattre!

Vous rappelez vous de Laure, la lofteuse "bourgeoise" de la première saison du Loft?
C'était une de celles qui avait réussi, du moins le pensait-on, dans les premières années. Jugez plutôt : après le Loft, elle tente sa chance dans les médias : une chronique beauté sur Europe 1 et pour le magazine Maximal, des passages au Morning de M6 puis Téva. En 2002, elle publie un livre « C'est génial d'être une fille ».
Peut être, mais d'être la finaliste du Loft, ça l'est moins. Cataloguée comme vedette de télé-réalité, elle peine à se remettre de l'essoufflement du Loft. La descente aux enfers débute en 2003 quand le téléphone de Laure arrête de sonner. Aujourd'hui, plus de nouvelles. Son nom de domaine internet lauredelattre.com a été mis en vente. Prix plancher 60 euros. Des amateurs?
De quoi (peut-être) faire réfléchir les 14 jeunes de 18 à 39 ans qui vont tenter l'aventure Secret Story ce soir sur TF1, qui n'est autre qu'un remix du Loft, en plus trash avec une baignoire au milieu du salon, des lits pour 3 personnes et une caméra sous marine dans la piscine.
vendredi 22 juin 2007
Quizzz : PS ou PSG?


La dernière saison a été une catastrophe...
PS
PSG
Les deux
L'ambiance dans le vestiaire est épouvantable. Il manque un taulier à l'équipe.
PS
PSG
Les deux
En plus aucun joueur ne pense vraiment à jouer collectif
PS
PSG
Les deux
Ils se sont fait taper par le Neuilly FC...
PS
PSG
Les deux
Le bleu et le rouge sont leurs couleurs
PS
PSG
Les deux
Ils s'activent sur le marché des transferts...
PS
PSG
Les deux
Les leaders du groupe ont quelques kilos en trop
PS
PSG
Les deux
jeudi 21 juin 2007
Apprenez le morse avec la NSA!
samedi 16 juin 2007
Les foudres du monde du travail
mercredi 13 juin 2007
Plaisance - Jaurès : 1h35

Saviez-vous qu'il est possible de faire le trajet de métro Plaisance (15ème)-Jaurès (19ème) en autant de temps qu'il est nécessaire pour relier... Paris à Metz?
Ce matin à 8h30, je m'élançais, fringant, sur le quai du métro, pour apprendre que la ligne 13 connaissait des problèmes de signalisation à la station "La Fourche". Certes, mais ça paralyse toute la ligne.
Je vous fait un topo rapide. A chaque station, la voix suave de la conductrice nous informait que nous allions "patienter quelques instants". Sachant qu'entre Plaisance et Place de Clichy (mon changement), il y a 14 stations, et que dans le langage RATP, "patienter quelques instants" veut

Arrivé (enfin) place de Clichy, j'y apprend que la ligne 2 est en rade. Un agent nasillant dans un haut parleur nous informe que le bus 54 relie la place à la station Barbès, où là le métro 2 fonctionne.
Sauf que donner des conseils à une foule pour prendre un bus revient à en frustrer les deux tiers. Bus rempli et horaires de passage non respectés rendent la marche à pied plus attrayante qu'un nouvel exercice de sudation collective dans un bus bondé.
Au final, 1h35 de trajet, sans compter la transpiration, l'énervement et le stress. Et après on s'étonne que les Parisiens soient énervés.
Moralité : pour arriver à l'heure au boulot, achetez un scooter.
samedi 9 juin 2007
Législatives (suite) - les perles des professions de foi
Je vais encore une fois vous parler du 15ème arrondissement. Normal, j'y habite.

lundi 4 juin 2007
La sociologie des films des années 80...

When Gail Wallens is discussing the hostage situation at Nakatomi Plaza with Dr. Hasseldorf, the term "Helsinki Syndrome" is mentioned. Harvey Johnson, desperate to join the conversation, replies "As in Helsinki, Sweden". The fact is that he wasn't that far out with that remark. The condition that Dr. Hasseldorf is talking about is actually called the "Stockholm Syndrome", and Stockholm is in fact the capital of Sweden.
Le vrai film charnière, c’est Predator avec Schwarzenegger en 1987 où toute l’idéologie de Reagan se retrouve avec héros musclé, surarmement, violence chorégraphiée. Mais le méchant n’est plus l’ennemi historique, il est un extraterrestre. C’est encore un film d’action dans la plus pure tradition mais ce détail indique déjà une volonté de calmer le pouvoir de l’image et de camoufler les erreurs politiques de Reagan. Par la suite, les sujets vont se retourner vers l’intérieur de l’Amérique. La political correctness faisant aussi son apparition, les films hollywoodiens se retrouvent dans une impasse. Qui
peuvent-ils designer à l’avenir comme « méchant » ? Heureusement, afin d’étouffer ses démêlés avec le Congrés à propos de l’Irangate, Reagan se lance dans une nouvelle bataille publicitaire contre le terrorisme au Proche-Orient.
Bon sujet de scénario. Malheureusement, il ne semble plus de bon ton de designer l’étranger, qui plus est l’Arabe, sous peine d’être taxé de fasciste (alors qu’à l’heure actuelle, des films comme True Lies ou Ultime décision se font une joie déculpabilisée d’exterminer le fanatique arabe, puisqu’il est unanimement désigné du doigt). Il fallait trouver une solution. Et comme Hollywood, nous l’avons montré, rechigne à mettre en avant les dérapages du système et les fractures sociales du pays, interdisant au méchant de service d’être un Américain, la nouvelle bête noire des studios sera l’ennemi absolu, forcément consensuel et qui plus est utile puisqu’il fera oublier les tendances fascistes de Rambo, le néo-nazi. C’est ainsi que nous voyons apparaître des films comme L’arme fatale 2, le flic de Beverly hills 2 ou encore Piège de cristal qui désigneront du doigt soit l’Allemand soit le Sud-Africain. Mieux, en cette période de détente, Schwarzenegger sera le valet du pouvoir en incarnant dans Red Heat un policier moscovite traquant un de ses compatriotes mais découvrant tout de même une réalité américaine bien moins austère et bien plus libre que celle de son pays. Car c’est bien là que se situe la suite de la politique reagannienne. (...) La nouvelle vague de films à terroristes inspirée par Piège de Cristal ( et qui continue encore aujourd’hui avec le dernier en date, Mort subite de Peter Hyams ) est bien là pour le démontrer. Un Américain vulnérable, avec souvent des problèmes personnels, va être obligé de devenir un héros en se confrontant à des terroristes afin d’apprécier lors de la dernière bobine sa chance d’être un Américain dans un pays libre où les problèmes quotidiens sont mineurs face à la grandeur que le pays doit inspirer. En clair, ne vous plaignez pas, vous êtes américain c’est à dire les leaders du monde libre. Car, si la politique de Reagan a subi des revers, si le changement du pays a engendré plus d’inégalités que de justice sociale, la popularité du président ne s’est que rarement démentie. En outre, la réélection de Bush n’a fait qu’entretenir un cinéma hollywoodien politiquement correct, sachant se taire dans les moments difficiles mais glorifiant ses dirigeants à l’apogée de leur carrière.
Je suis quand même sceptique. Car au fond, la caricature "film d'action, film de droite" est discutable dans pas mal de cas (sauf effectivement Rambo ou encore Air Force One). Il faudrait quand même revenir d'abord à la distinction entre les bons et les mauvais films! Après, qu'on encense "Heaven's Gate" (les portes du Paradis, western d'inspiration marxiste de plus de 3 heures aux dialogues rares comme les vrais cheveux sur la tête de Clint Eastwood et où il faut 4 minutes pour allumer une cigarette...). Que viennent faire les sociologues au cinéma, pour discuter de la bien-pensance de voir tel ou tel film? Si on les écoutait, les salles seraient remplies de Lady Chatterley en puissance...
Et au fond, qu'est ce qui est plus important? Que Bruce Willis soit un acteur étiqueté républicain, que Piège de Cristal ait fait gagner Bush Senior aux élections de 1988 ou que Die Hard 4 sorte en juillet?
J'ai mon idée sur la question... Pas vous?
dimanche 3 juin 2007
God bless le 15ème arrondissement...
Tout d'abord, Bernard Menez.
Sur son site internet, on peut lire ce manifeste étourdissant.
Les guerres du 20ème siècle sont souvent reliées à des régimes politiques qui combattent la culture pour mieux étouffer tout forme de résistance.
Ex : Le régime nazi, les talibans en Afghanistan, la Yougoslavie etcQuand un régime, quelqu'il soit, commence à sous-évaluer l'expression culturelle sous toutes ses formes (audiovisuel, spectacle vivant, expositions, concerts etc...), c'est qu'il veut imposer d'autres moyens de communication et par là-même contrôler les médias.
Les Etats-Unis en sont le meilleur exemple : une culture souvent aseptisée qu'ils imposent aux quatre coins du monde.
C'est ainsi qu'en Europe, des pays à la culture florissante autrefois, tels l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, Le Benelux, et même l'Angleterre sont devenus des pays satellites de la culture américaine, voire bientôt indienne ou japonaise etc
Seule la France, encore aujourd'hui mais peut-être pas pour longtemps, maintient son identité culturelle en Europe. Paris est probablement la première ville au monde où il y'a le plus de spectacles tous les soirs, avec du public dans les salles.
En Europe, la France est encore le premier pays producteur ou co-producteur de films français ou européens.La télévision française, en dehors du cinéma au petit écran, offre encore quelques émissions d'intérêt culturel ici ou là, à des heures d'écoute non négligeables (sauf le théâtre). Mais on peut penser que cette télévision est déjà en danger.
Ce n'est pas à la France de se rabaisser au niveau de ses voisins C'est aux autres pays de l'Europe (au moins en tout cas de la zone Euro) de s'inspirer de notre modèle.

Mais surtout, ce scrutin qui permet aux citoyens d'exprimer leur (mé)contentement vis à vis de la gestion de la Cité va voir se dérouler un affrontement impitoyable que n'aurait pas renié George Bush.
L'amour contre la baston?
Moi je vous dit, votez utile!

Je ne trouve pas de photo d'elle sur Internet, je vous en fais une live de la rue de la Convention dès lundi!
(et autant voir Mme Baston à l'Assemblée me chagrinerait, je soutiens à fond la candidature de Francis Lalanne à Mulhouse sous les couleurs du MEI! Un député en cuissardes, voilà qui serait du jamais vu!)
vendredi 1 juin 2007
Des caisses pas si automatiques...

La chose se présente comme une grosse caisse verte avec un écran. A droite et à gauche de la bête, deux bacs. (je n'ai trouvé comme image que le modèle de chez Wall-Mart. Imaginez vous la même chose couleur vert poubelle)
Je me dirige vers la chose, armé de ma qualité de "jeune", donc ouvert aux nouvelles technologies, réceptif aux instructions de cette machine, et je vais en mettre plein la vue aux ménagères de plus de cinquante ans qui attendent patiemment derrière moi.
Je mets au défi quiconque découvrant une caisse automatique pour la première fois de s'acquitter de ses achats en moins de 7 minutes. Trouver le code-barres est un cauchemar (surtout sur la brioche prédécoupée Champion...), dès que l'on pose quelque chose sur le lecteur de code barre, la caisse se bloque, et récupérer sa monnaie qui sort de tous les côtés (tickets de caisse, billets, pièces) avec la petite voix de la caisse qui tonitrue "Veuillez reprendre votre monnaie" avec moult clignotement de diodes rouges, le tout sous le regard désapprobateur des personnes qui attendent après vous est une expérience traumatisante...
Et au fond, est-ce que ça va tellement plus vite qu'un passage en caisse "normale"?