dimanche 20 mai 2007

Parapluie 2.0

Les amateurs éclairés auront reconnu l'équipe de rugby de Clermont-Ferrand...
Pour se convaincre de l'omniprésence du web 2.0 (quel nom bizarre! et 1, et 2, et 3.0 bientôt?), il suffit de se mettre sur un moteur de recherche et de taper la première chose qui vous passe par la tête. Surprise garantie.
Regardez à travers la fenêtre. Il pleut. Douche assurée. Mieux vaut prévenir que guérir. Si nous allions voir les dernières tendances en matière de... parapluie? Incroyable, la bataille est rude sur le marché à priori assez confidentiel du parapluie online, bataille qui se déroule dans l'indifférence quasi générale de la société de consommation que nous formons.
Parapluie-online.com, les Parapluies Piganiol ou encore Cumolo-Nimbus, jusqu'au véritable Parapluie de Cherbourg, dont le modèle "Golf" est réalisé à base d'acier utilisé pour des canons de fusil (les modèles pour femme sont eux, dorés à l'or fin... la parité parapluicitaire n'est pas encore imposée en ce bas monde).

Ca arrive à tout le monde, même aux vedettes!

Les prix varient d'une quinzaine d'euros à près de 300 pour un exemplaire personnalisé avec possibilité de choisir une photo à mettre sur ce qu'Astérix appelait un "toit portatif" dans Astérix et les Bretons.

Anachronisme volontaire, car le parapluie n'est arrivé en Europe qu'au XVIème ou XVIIème siècle, et pas à Londres, mais à ... Paris. Cette invention, classée dans Les Inventions qui ont changé le monde du Reader's Digest, serait née en Chine vers le IIème siècle après Jésus-Christ (certaines légendes évoqueraient cependant sa création au XIIème siècle avant notre ère). Il faut attendre 1700 ans pour que le modèle se perfectionne, avec la création de la tige télescopique par l'Allemand Hans Haupt vers 1920.

Etymologiquement, on retrouve trace du terme dès 1622 en langue française. Il faut dire que l'anglais ne s'était pas embarrassé de subtilités, puisque "parapluie" se dit "umbrella" dans la langue de Shakespeare.

Cet objet est devenu un des symboles majeurs des bienfaits de la civilisation, au même titre que les chaussettes ou les lunettes de soleil. Il a inspiré les plus grands, de Johan Sfar à Maupassant, au point que les éditeurs n'hésitent pas à nous offrir des jeux de mots insolites...

Savez-vous comment s'appelle le traducteur du Parapluie Jaune, d'Elsa Lewin (Points, 1993)?
Robert Pépin.
Ca ne s'invente pas.


Une affiche de 1922 pour les Parapluies Revel

2 commentaires:

Bucky a dit…

J'hésite à me prononcer. D'accord j'ai appris des trucs. En même temps... LES PARAPLUIES???? toi qui n'en a JAMAIS!!!!

Anonyme a dit…

ben en même temps faut se le trimballer le parapluie. En général, un exemplaire de direct soir suffit...
Merci Pierre pour ces précieuses informations;p

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