jeudi 5 juillet 2007

La critique est aisée...


Hier soir, je suis allé voir la pièce de Molière, Le Misanthrope, à la Comédie Française.
Autant vous le dire tout de suite, j'ai lutté pendant 2 heures contre le sommeil, sur les 3 que dure la pièce.
Il y aurait plusieurs façons de résumer mon sentiment...

Laconique : "chiant".

Plus développé : "en dépit de qualités intrinsèques, le jeu d'acteurs est outrancier, très "comtemporain" dans la mise en scène, dans le mauvais sens du terme". Les acteurs ânonnent ou marmonnent, le personnage principal a le charisme d'une huître, la consistance aussi. Le fard blanc qui recouvre le visage des personnages (c'était à la mode au XVIIème siècle) teinte progressivement le visage des spectateurs. Molière, de son vivant, n'a pas connu le succès avec cette pièce. Il est franchement injuste que le metteur en scène Lukas Hemleb avec cette même pièce le connaisse".

Perfide : "la pièce était beaucoup trop longue, et l'entracte, trop courte".

Lyrique : "que diable allait-je faire dans cette galère?"

Alangui : "un des personnages de la pièce déclame : "le temps ne fait rien à l'affaire". A l'affaire, non, à l'attention du spectateur, oui".

Epuisé : "Quand Alceste (le personnage principal) clame : "je m'en vais", on désapprouve les autres qui cherchent à le retenir, et on pense très fort "oui, pars! mets fin à nos souffrances".

Fataliste : "j'ai perdu trois heures de ma vie".

Optimiste : "c'est rien, ce soir, je vais voir Die Hard 4!"

Je penche pour la dernière solution.

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