vendredi 14 septembre 2007

Les prévisions météo, c'est n'importe quoi! (épisode 2)

Comme je vous le narrais dans le dernier billet, j'ai donc investi 2 euros dans le France Football de mardi.

On peut y lire un intéressant éditorial de Gérard Ernault, le directeur de la rédaction, un type avec des cheveux blancs qui remet le ballon d'or chaque année.

Je cite (c'est moi qui mets en gras ou rajoute une remarque perfide en italique) :
L'équipe de Bernard Laporte a attaqué sa Coupe du Monde dans un climat de confiance dont on s'était bien gardé d'entourer celle d'Aimé Jacquet, attachée à un projet semblable en 1998. Une rafale attendait "Mémé le sage" à chaque déclaration, alors qu'un maroquin ministériel guette "Bernie le dingue" à la sortie. C'est toute la différence entre un "martyr" et un bavard. La France du rugby attaque aussi son épreuve dans un délire total.

Or, s'il est un sport où il ne faut pas se la jouer sans être passé par toute une série de préalables, de douanes imaginaires, où se trouve vérifié et certifié rempli de contenu de chaque mission, et où l'humilité le dispute à l'exigence, c'est le rugby. (j'ai pas bien compris la phrase, mais au moins on sait en qui a été réincarné Marcel Proust)

A la limite, le football peut brûler les étapes, pas son cher et vieux cousin. Venant d'être battue quatre fois sur cinq par l'Argentine, la France se trouvait à la merci d'être battue une cinquième fois, tant la profonde logique interne du rugby finit par parler davantage que tous les écrans publicitaires.

La logique du football est moins aveuglante à beaucoup d'égards. Aussi pouvait-on prendre quelque distance avec la France de Jacquet. Mais, ayant envisagé avec soin un ensemble de paramètres lui faisant comme une escorte rationnellee, il n'était pas possible de la fusiller dès l'aube non plus.

Entre Mondial 1998 et Coupe du Monde 2007, on est aussi vite tombé dans un excès que dans l'autre. Et aussi inopportunément.

Le meilleur parallèle qui s'impose ici est cependant à établir avec le Mondial 2002. On se vautre dans la même facilité de l'évènement et de la fête plutôt que dans la réalité de compétition. Il n'a manqué autrefois qu'à la France de Desailly qu'un calendrier pour tomber dans le ridicule achevé des rugbymen. Pour sa part, avait-elle l'excuse d'être déjà championne du monde. Rien n'est encore perdu pour le XV de France dans le Mondial de sa vie. Rien n'est encore joué pour le onze de France dans l'ordinaire d'une énième phase éliminatoire.

Curieusement, sur les deux matches du week-end (France-Argentine et Italie-France), l'équipe qui dégageait le plus un air de rugby était l'équipe de France de football tant elle allait certaine de son jeu et de l'exécution de celui-ci.

Sans rouler des mécaniques.

Et sans jouer des hanches sur papier glacé.

Du grand Gérard, me suis-je dit, lisant avec mon avidité coutumière mon FF en dégustant mon dîner. Cette rugbymania autour du corps des joueurs de rugby et de ce calendrier qui intéresse autant les femmes que les homos en laissant complètement le côté sportif me met assez vite hors de moi. Vaut mieux être moche et gagner la Coupe du Monde que beau et éliminé au premier tour, avec son calendrier dans la main.

Sauf que.

Sauf qu'avant-hier, pour France-Ecosse, les sacro-saintes valeurs du rugby - rappelons-les, pour qui aurait boycotté la télé, la radio et les journaux - de solidarité, courage, dureté en défense, et rapidité en attaque, étaient écossaises.

Et on a perdu. Pour la deuxième fois en deux matches, en s'enferrant encore une fois dans l'axe, en refusant de jouer sur les côtés, et en abusant de ballons aériens sur lesquels les Ecossais se baladent.

Gérard, toujours lui, reprochait aux quinze du rugby d'avoir manqué d'imagination contre l'Argentine. C'est vrai. On pourra faire le même reproche aux onze du football face à l'Ecosse.

Et quand on pense que les équipes de France de basket et de volley viennent de se faire sortir de leur compétitions mondiales et européennes très prématurément, on se dit qu'il vaut mieux se passionner pour la couture, la peinture sur soie, ou les calendriers.

Ah, non, pitié, pas les calendriers.

mardi 11 septembre 2007

Frustration

Je suis, je l'avoue, un lecteur occasionnel de France Football.
Je suis, je le confesse, un lecteur de plus en plus occasionnel de France Football.
Je suis, je le concède, un lecteur infidèle, papillonnant au gré de l'actualité - sportive ou pas- d'un quotidien à un magazine, politique, sportif, ou culturel.
La nouvelle formule de ce magazine sportif sobrement intitulé "la Bible du football" (après tout, le Point ne pourrait-il pas s'intituler "la Bible de Nicolas Sarkozy"?).
Je déplore l'absence de site internet digne de ce nom, la faute au groupe l'Equipe, qui privilégie le vaisseau amiral (www.lequipe.fr) quand d'autres jouent la diversité.
Toujours est-il que, après une après-midi oisive passée à lire en détail Le Monde, l'envie de m'offrir FF pour me mettre en condition avant le France-Ecosse de demain m'a traversé l'esprit.
Hélas, trois fois hélas, le lecteur infidèle que je suis n'achète son journal/magazine/opuscule que si le contenu l'intéresse vraiment, et lui apporte une valeur ajoutée qu'il ne trouve pas ailleurs. Pour forger ma décision avant même d'aller chez mon marchand de journaux - car le seul fait de demander FF au kiosquier du coin implique que vous l'achèterez, c'est presque automatique - je me rends sur le site, enfin l'ersatz de site de France Foot, et là, miracle, je vois "feuilleter en ligne".

Tout ému à l'idée de me passer de la pression du regard inquisiteur du commerçant au moment où je jauge son produit - tel un Ordralfabétix de la presse, je le vois m'invectiver 'il est pas frais mon France Foot?' si je le repose dans le présentoir - je clique sur le lien.


Et là miracle, une animation flash rudimentaire me présenter les pages du magazine... jusqu'à la page 18. Et après, plus rien.

Je suis donc passé de la joie à la frustration. Le sujet de couverture doit se trouver vers la page 30. Je ne sais pas ce que ça vaut.

Bon, je suis allé chez le kiosquier et j'ai acheté France Foot.

Je suis faible.

Et alors?

dimanche 9 septembre 2007

Un peu de publicité

Permettez-moi de souffler encore un peu ce week-end, et de vous proposer deux sites des plus intéressants :
le premier est un nouveau média, www.lepost.fr, un site d'info grand public lancé aujourd'hui même.
le second est un blog sur un évènement que les médias français ne couvriront que trop peu : la marche des paysans sans terre en Inde.
En vous souhaitant bonne lecture

vendredi 7 septembre 2007

Aumône

Ce matin, je vous avoue, je m'étais levé avec la sensation d'angoisse de ne pas savoir comment remplir ce blog. Depuis que j'ai décidé de le reprendre quotidiennement, il DOIT m'arriver au moins un truc rigolo par jour.

Je vous disais donc rien ne me venait quand....

Elle est arrivée.

La lettre.

De la SNCF.

Passons sur le fait qu'elle a été expédiée le 31 août et que ces incapables de la Poste me la font parvenir une bonne semaine après. J'ai une dent contre la Poste, je pense sincèrement que le courrier allait plus vite du temps du Pony Express, si l'on excepte les bandits de grand chemin, mais bref, je m'égare.

La SNCF daigne m'informer, par la voix du "Responsable du centre régularité de Toulouse" qui n'a pas de nom, d'ailleurs, si ce n'est une signature illisible vaguement scannée - si ça se trouve, c'est la signature du type qui a envoyé les gamins dans les camps pendant la deuxième guerre mondiale qui ressert... - qu'elle agrée à ma demande de remboursement.

Faut que je vous explique.


J'ai effectué un voyage le jour de mon anniversaire - le 12 août - à Rouen, pour revoir cette ville magnifique. Et à l'aller, bien que nous partîmes excessivement tôt, le train avait eu environ 1 heure de retard sur un trajet de 50 minutes. Ce qui représente quand même près de 100% du temps de trajet en plus.

Un peu furieux, car bon, si la SNCF en plus de la météo projette de gâcher mon anniversaire, je me suis rendu aussitôt au centre de remboursement afin de récupérer mon argent investi à engraisser les responsable de ce monopole d'Etat qui pourraient quand même passer un coup d'huile dans les essieux de ses trains de temps en temps. Pas forcément eux-mêmes, mais faire bosser un des centaines de milliers de leurs employés, si, si vous savez, ceux qui ont la retraite alors que les autres commencent à peine à bosser.

La SNCF me donne gain de cause, donc, et me rembourse royalement un tiers de mon voyage. Un tiers de 13,20 euros, cela donne 4,60 euros. C'est-à-dire moins d'un menu BigMac chez MacDonald's et un aller et demi pour aller au Vésinet en RER (zone 4). Une aumône quoi.

On se demande pourquoi ils ne remboursent pas au pro-rata du retard. Ou qu'ils ne compensent pas le fait de s'être levé à pas d'heure pour prendre le train le moins cher, ou encore la Carte 12-25 qui prend plus que 4,60 euros d'augmentation chaque année. Mieux vaut ignorer ce genre de détails.

Ce n'est pas pour rien qu'on appelle les gens dépendants de la SNCF des "usagers". Un usager à temps plein devient vite "usagé" avec la SNCF...

Pourquoi ne me rembourse-t-on qu'un tiers de ce que mes pauvres poches d'étudiant fauché ont versé à ce monopole, qui rappellons-le, a vendu sa branche ultra-déficitaire Réseau Ferré de France à l'Etat, et a commencé à faire des profits comme Total?

Je suis remboursé de cette somme mirifique au nom de "l'engagement horaire garanti", qui devrait plutôt s'appeler "remboursement horaire dépassé", mais bon, la fonction publique a ceci de commun avec le poète qu'elle foisonne de litotes et autres figures de styles qui nous ramènent dans les cahiers scolaires de notre adolescence et du temps du bac français.

Sur le site de la SNCF, on peut lire ceci :

Mais en revanche, il peut être largement supérieur.
Il est laissé à la libre appréciation de la SNCF, qui dans le cas présent, n'a pas jugé bon bourse délier.

Quand je vous disais qu'elle m'a fait une aumône...

jeudi 6 septembre 2007

Descente de police sur le T3


Hier soir, je prenais le tramway pour rentrer chez moi après une journée de labeur harassant.

Il était 23h10, nous venions de dépasser la station "Montsouris" quand un type qui s'était assis devant moi deux stations plus tôt fait un grand signe à la fenêtre.

A la station suivante, une douzaine de policiers en civil pénètrent dans la rame et contrôlent les passagers un à un... Y compris le type qui leur avait fait signe, pour ne pas qu'on voie qu'il était avec eux, je suppose.

Quand j'ai été contrôlé, j'ai réalisé que je ne savais pas du tout à quoi ressemblait une carte de police. Celle qu'on m'a présenté était verdâtre, avec écrit "Policier Assermenté" dessus.

J'avoue, je suis incapable d'en reconnaître une autre que celle de Mel Gibson dans l'Arme Fatale. Julie Lescaut ou Navarro, c'est moins ma tasse de thé.

Je leur ai présenté ma carte "Imagine R", ils m'ont dit que c'était bon.

C'était moins bon pour un jeune Black situé quelques mètres devant moi. Ils l'ont cuisiné à l'intérieur du tramway. Tous les policiers se sont rassemblés autour de lui, dont leur chef, une femme qui ressemblait un peu à Catherine Jacob.

A la station Porte de Vanves, ils sont sortis. Sans arrêter personne. Et ils ont disparu dans la nuit.

Je ne savais pas que la police avait le droit d'intervenir sur le tramway et à procéder à des contrôles de ce type.

Et je ne sais toujours pas à quoi ressemble une vraie plaque de policier. Si ça se trouve, c'en était même pas un qui m'a contrôlé hier soir...

mercredi 5 septembre 2007

Les prévisions météo, c'est n'importe quoi!

Pas que les prévisions météo, remarquez...

29 août... 3 jours plus tard, on apprenait le contraire...

mardi 4 septembre 2007

Que veulent dire les classifications du CSA?


Hier soir, j'ai regardé Cold Case.
Et le charme de Lily Rush ne m'a cependant pas fait manquer un petit détail.

Le premier épisode de la soirée racontait comme Lily et son équipe résolvaient le meurtre d'une jeune fille dans une maison en flammes à la suite d'une fête étudiante qui avait mal tourné.

Le second s'attardait sur le cas d'une femme décapitée par un de ses amants. Son fils, âgé de trois ans au moment du meurtre, avait baigné dans le sang de sa mère toute la nuit. Et après ça on s'étonne qu'il soit devenu délinquant juvénile...

Le troisième et dernier épisode nous proposait un triple homicide dans un restaurant des bas-fonds de Philadelphie, où les gangs et les caïds font la loi.

Question : lequel ou lesquels de ces épisodes étaient classé(s) en "interdit aux moins de 12 ans"?
Réponse : le premier et le troisième. Alors que le second était de loin le plus gore! Mais seuls les moins de 10 ans devaient en être privé par la loi de l'autorité parentale et du CSA.
Je ne comprends pas bien les règles du CSA, mais quelque chose m'échappe.

Citons la docte instance qui, sur son site internet, explicite la chose :

Le signal "-10 ans" s'applique à un programme qui comporte des scènes qui risquent de choquer les plus jeunes ou lorsque le sujet abordé risque de les perturber".

Le signal "-12 ans" s'applique lui à "un programme risque de perturber les repères d'un enfant de moins de 12 ans, notamment parce qu'il recourt de façon systématique et répétée à la violence ou évoque la sexualité adulte".

Or, la violence et la sexualité adulte étaient particulièrement mis en exergue dans le second épisode, où Lily Rush retrouvait la trace d'une femme avec au moins trois amants, qui kidnappe un bébé, et se fait décapiter par l'un d'entre eux.

Faudra m'expliquer où est la logique là-dedans...

lundi 3 septembre 2007

Note mentale : ne pas aller au supermarché le jour de la rentrée!


Ce matin, c'était la ruée dans les supermarchés.
C'est certes la rentrée de profs, mais aussi celles des élèves de primaire à Paris. La rentrée n'a pas dû durer bien longtemps, puisqu'ils étaient tous dans les rayonnages du Champion où je fais mes courses.
Les cahiers et les blocs notes étaient en rupture de stock, les rayons de lait aussi.
Matière grise et calcium au programme, en quelque sorte!
Pour un lundi matin à 11h, c'était la foule des grands jours : plus de vingt minutes de queue alors que toutes les caisses étaient ouvertes. Les responsables du magasin avaient-ils anticipé la rentrée?
C'est la dernière fois que je m'y rends le jour de la rentrée... La prochaine fois, j'irais plutôt quelques jours après!

dimanche 2 septembre 2007

Naissance d'une génération

Vous en avez déjà marre de la prochaine Coupe du Monde de rugby? Et bien passez votre chemin, car la vidéo que je vous propose est le résumé du plus grand match qu'il m'ait été donné de voir, la demi-finale de la Coupe du Monde 1999 France-Nouvelle Zélande.
Je n'y croyais pas trop avant le match, tant l'ogre néo-zed me paraissait insurmontable. Je me rappelle d'avoir vu ce match sur une petite télé antique qui avait dû connaître Maritie et Gilbert Carpentier, je me rappelle qu'il faisait froid, que le chauffage ne marchait pas, que nous avions été en rade de Coca dès le début de la deuxième mi-temps.
Mais peu importe. Ca ne comptait pas. Nous retardions chaque battement de cil pour ne pas perdre une miette du spectacle.
Et je sens encore les larmes de joie poindre dans mes yeux à chaque fois que je regarde des extraits de ce match. Les mêmes larmes de joie qu'il y a 8 ans.
Voici, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, le seul match de rugby au monde où un résumé de 10 minutes doit être considéré comme un strict minimum.

Snif....

jeudi 16 août 2007

Où en est la polémique sur Tintin au Congo?


Nouveau rebondissement dans l'affaire Tintin au Congo : le site Actua BD révèle que la version anglaise, retirée des rayons de la librairies Borders pour "racisme" était précédée d'un avertissement depuis... 1991 (lire le bon résumé que fait Pierre Assouline de l'affaire sur son blog). Beaucoup de bruit pour rien? La vraie question : pourquoi la polémique n'éclate-t-elle que 16 ans après la parution de cette aventure du reporter à la houpette?

Le site spécialisé s'interroge sur les raisons de cette affaire :
Quelle peut-être alors la raison de cette réprobation tardive ? On se le demande. On peut émettre l’hypothèse que c’est l’annonce de l’adaptation de cette bande dessinée au cinéma par Spielberg qui a pu susciter cette offensive. Or, Tintin au Congo ne figure pas parmi les titres retenus par le grand cinéaste américain (il n’avait pas davantage été retenu pour son adaptation en dessins animés à la télévision). Rappelons que lorsque celui-ci avait acquis les droits de Tintin pour la première fois, il y a plus de 20 ans, d’aucun n’avaient pas manqué de s’interroger sur l’admiration de l’auteur de La liste de Schindler pour un auteur également qualifié par certains d’ « antisémite ». Il faut croire que Spielberg a su, contrairement à d’autres, prendre la mesure de l’œuvre et de son époque.
Un peu capillotracté, non?

Le livre est-il vraiment à prix unique? Pas sûr!

(c) Le Lombard

Il y a six mois, j'ai acheté le premier tome de l'intégrale de la série Isabelle (pour ceux qui n'y connaissent rien, c'est une BD des années 70 à laquelle ont contribué Will et Franquin) sur Amazon.fr à 15 euros.
Ces derniers jours, j'apprends la sortie du tome 2, je me précipite pour Amazon pour l'acquérir sans tarder. Quand mon oeil est attiré par ça :

(C'est un peu petit, cliquez pour agrandir)
27 euros, soit 12 euros de plus que le premier.
Flairant le mauvais coup, je vais sur la page du premier tome. Qui est lui aussi monté à 27 euros.(Idem. Amis myopes, cliquez)
Vérifiant sur le site de la FNAC ou d'Alapage... je ne trouve pas mieux que 27 euros pour le 1 comme pour le 2.
Moralité : achetez vos bouquins très à l'avance sur Amazon, sur un malentendu, vous pouvez économiser beaucoup!

Retour de vacances

Les côtes françaises cet été (allégorie)

Qu'il est dur de s'extirper des joies du far niente pour écrire sur un blog!
Après dix jours de repos (mais j'avais mis mon blog en vacances un peu avant moi), me voilà de retour, avec plein d'articles en projets, et ce malgré des activités professionnelles assez contraignantes.
A suivre tout bientôt!

mardi 31 juillet 2007

Un petit jeu reposant pour les vacances!



Idéal pour ne pas stresser sur la route des vacances, ludique pour les plus paresseux d'entre vous...
J'ai l'honneur de vous présenter... le Tetris pour les blondes.
Le principe du jeu est simple, très simple... Laissez votre ordi tourner toute la nuit avec ce jeu, et entrez votre score...!
Amusez-vous bien!

dimanche 29 juillet 2007

Qu'y a-t-il à voir à Vaux le Vicomte? Un château? Pas sûr!


Ce week-end, je suis allé à Vaux le Vicomte, château célèbre pour avoir inspiré Versailles, provoqué l'ire de Louis XIV contre son propriétaire, le surintendant Fouquet, en gros le Ministre des Finances.

Le château est privé. Ca veut dire, pas de subvention publique, pas de tarif abordable et donc besoin de rentabiliser l'affaire à tout va.

Un grand panneau à l'entrée annonce la couleur. Le propriétaire y explique pourquoi l'Etat est vraiment pingre et qu'il se saigne aux quatre veines pour pouvoir présenter un château convenable. Un peu plus loin, on trouve une souscription publique : pour aider à la rénovation du château, achetez donc une ardoise et apposez-y votre nom. Pour montrer l'exemple, Tony Parker et Eva Longoria, récents locataires des lieux, y sont allés de leur obole. Garanti 100 ans.

S'il n'y avait que ça...

Mais le plus irritant est inscrit en lettres blanches sur les panneaux disséminés dans les (majestueux) jardins. "Distributeur de boissons" y est-il écrit en gros caractères. Comme si c'était l'attraction principale du lieu. Imaginez l'effet sur les photos souvenirs des touristes qui se bousculent?

Bref, j'ai fini par mettre la main sur ledit distributeur, enfoncé dans une haie. Les boissons et les bonbons... y sont moins chers que dans le métro parisien.

N'empêche.

jeudi 26 juillet 2007

J'en ai marre


J'en ai marre qu'on critique le Tour de France. Il y a les gens qui n'aiment pas ça, et ceux, comme moi, qui aiment beaucoup, mais qui se désolent de voir que le terme "cyclisme propre" reste un concept.

J'en ai marre des gens qui critiquent, mais qui ne s'y intéressent pas, qui critiquent pour critiquer, qui déversent leur fiel là où ils le peuvent, qui crachent dans la soupe, qu'elle soit à l'EPO ou pas.

J'en ai assez des objecteurs de consciences, des Mr et Mme Je-sais-tout, dans leur version Je-sais-qu'ils-sont-tous-dopés-depuis-la-nuit-des-temps.

J'en ai marre.

Plus qu'assez.

J'ai longtemps critiqué la Nouvelle Star, jusqu'à ce que je regarde et j'ai changé d'avis. J'ai longtemps critiqué l'info people avant de me rendre compte que ça pouvait être drôle. Je suis passé à côté de beaucoup de choses, j'en suis le premier conscient.

Et qu'on n'aille pas me la jouer "de toute façon, le cyclisme c'est un truc de beauf". Le Tour de France, c'est le plus grand spectacle gratuit au monde, qu'on le veuille ou non, c'est un feuilleton, une épopée, avec ses hauts et ses bas, ses rebondissements, ses héros et ses démons.

Qu'on ne me la joue pas intello-branchouille. Rappelez-vous ce que prenais Baudelaire avant d'écrire ses poèmes (un de ses recueils est intitulé Alcools), ce que fumaient les Beatles pour composer leurs chansons, ou même ce que consomment nos stars du people qui font la une des tabloïds à longueur d'année.

Ce n'est pas le cyclisme qui est dopé, c'est notre société qui refuse de se regarder dans la glace.
Le dopage, tout le monde le pratique à son échelle.

Je vais conclure par une chanson de Téléphone qui résume bien mon état d'esprit...

Mon père ne dort plus

sans prendre ses calmants

Maman ne travaille plus

sans ses excitants

Quelqu'un leur vend

de quoi tenir le coup

Messieurs les censeurs, bonsoir.

mardi 24 juillet 2007

De qui se moque-t-on?

Je serai prochainement amené à prendre le Transilien.

L'occasion de découvrir le merveilleux site que nous a concocté la SNCF.
A première vue, merveille.



A seconde vue, je n'ai plus eu d'yeux que pour ça. Le petit truc en gris en bas de la page.


Et franchement, c'est à se demander si quelqu'un est payé pour mettre à jour ce site qui doit quand même générer un trafic considérable vu le nombre d'usagers.

J'aime particulièrement le "sous réserves d'erreurs, d'omissions, de modifications, de perturbations ou de travaux". Qu'est ce qui va nous faire croire que ces horaires sont les bons, alors?

Merci la SNCF!

mardi 17 juillet 2007

Croustibat, qui peux te battre?


Oubliez Captain Iglo et ses poissons panés. Le vieux capitaine propose juste un site conso "art de vivre" et n'offre comme curiosité rigolote une recette de poisson qui recrée la forme d'un bateau. Dans le genre Web 2.0 version poisson pané, Croustibat fait très fort avec son jeu flash sur son site officiel.
Le but : délivrer Croustigirl, prisonnière d'un méchant globuleux, nommé "Monstruozaure"...
Le concept de ce jeu, à base de poisson surgelé, est proprement hallucinant.
Et je vous mets au défi de tuer le boss du 1er coup...
Mon record : 6000 points. A vous!

vendredi 13 juillet 2007

Un donut sur la statue de la Liberté



Les commentaires sur Youtube sont unanimes : cette vidéo, c'est du "marketing viral".
Faussement amateur, mais vraie publicité, visant à créer du buzz autour du film des Simpsons qui sort dans deux semaines en France et aux Etats-Unis.

Selon l'article de Wikipedia, "le marketing viral est une forme de publicité où le consommateur contribue à sa diffusion. Depuis le développement d’Internet et la démocratisation du haut débit, on a pu voir se développer de manière exponentielle ce nouveau phénomène".

Pour le blogueur ViralRoots (blog en anglais), il s'agit de l'oeuvre d'un vidéaste amateur, qui s'y connaît en effet spéciaux. Il note que l'internaute a comme vidéos favorites de nombreux exploits de Paris Hilton, ce qui serait pour le moins surprenant de la part du groupe Fox qui produit le film, mais qui possède aussi la très conservatrice Fox TV.

D'autres soupçonnent une opération commerciale, car le posteur dit n'avoir que 18 ans. On notera aussi la présence du mot "simpson" dans les tags, qui aident la vidéo à arriver en tête du moteur de recherche quand on recherche une vidéo de la famille la plus barge des Etats-Unis.

Qu'en pensez-vous?

mardi 10 juillet 2007

Pourquoi les livres de poche ne rentrent pas dans les poches?

Je revenais du cinéma voir Persépolis, longeant une voie de RER quand j'eus une illumination.

Il pleuvait. Le ciel noir n'augurait rien de bon quant au reste de l'après-midi, et j'avais un livre à la main que j'étais bien en peine de protéger. Le livre de poche typique, 300 pages, couverture un peu cartonnée. Et pas moyen de le faire entrer dans ma poche de blouson. De pantalon n'en parlons même pas.

Du coup, j'ai marché dix minutes avec le livre glissé sous le manteau, dans une sorte d'imitiation consciente mais involontaire de Napoléon.
Or, les livres de poche de mes grands parents ont sensiblement la même taille que ceux de maintenant. Serait-ce parce que les manteaux de l'époque avaient de plus grandes poches?

Déjà, le terme le livre de poche préexiste à la création de la collection éponyme (l'oeuvre d'Henri Filipacchi en 1953). Il existe même plusieurs sites les référençant tous. A sa mort, François Mitterrand se vantait d'avoir la collection entière du Livre de Poche.

Mais ça ne résout pas notre problème : pourquoi les livres de poche ne rentrent-ils pas dans les poches?

Je soupçonne le terme, déjà utilisé dans les années 1900 à des fins commerciales, de n'être qu'un terme mercantile passé dans le langage courant comme les Sopalins et autres Frigidaires. Car, en anglais, ne dit-on pas "paperback" et pas "pocket book"?

vendredi 6 juillet 2007

Gare au requin!!

Les dents de la mer, vous connaissez?
Plutôt que de trembler sur le sort des blondes platine légèrement vêtues, si vous croquiez à pleine dents de l'estivant?
Venez donc jouer à Mad Shark!
Attention, il arrive qu'ils se rebellent!

jeudi 5 juillet 2007

La critique est aisée...


Hier soir, je suis allé voir la pièce de Molière, Le Misanthrope, à la Comédie Française.
Autant vous le dire tout de suite, j'ai lutté pendant 2 heures contre le sommeil, sur les 3 que dure la pièce.
Il y aurait plusieurs façons de résumer mon sentiment...

Laconique : "chiant".

Plus développé : "en dépit de qualités intrinsèques, le jeu d'acteurs est outrancier, très "comtemporain" dans la mise en scène, dans le mauvais sens du terme". Les acteurs ânonnent ou marmonnent, le personnage principal a le charisme d'une huître, la consistance aussi. Le fard blanc qui recouvre le visage des personnages (c'était à la mode au XVIIème siècle) teinte progressivement le visage des spectateurs. Molière, de son vivant, n'a pas connu le succès avec cette pièce. Il est franchement injuste que le metteur en scène Lukas Hemleb avec cette même pièce le connaisse".

Perfide : "la pièce était beaucoup trop longue, et l'entracte, trop courte".

Lyrique : "que diable allait-je faire dans cette galère?"

Alangui : "un des personnages de la pièce déclame : "le temps ne fait rien à l'affaire". A l'affaire, non, à l'attention du spectateur, oui".

Epuisé : "Quand Alceste (le personnage principal) clame : "je m'en vais", on désapprouve les autres qui cherchent à le retenir, et on pense très fort "oui, pars! mets fin à nos souffrances".

Fataliste : "j'ai perdu trois heures de ma vie".

Optimiste : "c'est rien, ce soir, je vais voir Die Hard 4!"

Je penche pour la dernière solution.

lundi 2 juillet 2007

Les toilettes de l'angoisse

Prenez une ampoule basse consommation de 15 W fatiguée.


La lunette qui vous reste dans les mains une fois sur deux quand vous l'ouvrez...


L'ergonomie douteuse du lieu, qui vous oblige quasiment à monter sur les WC quand vous voulez sortir.

La pénurie de serviettes juste au moment où vous voulez vous sécher les mains...

Bienvenue dans les toilettes du monde.fr...

MOUAHAHAHAHA!

samedi 30 juin 2007

Un livre qui ne se livre pas...


Vous est-il jamais arrivé de lire un livre auquel vous ne comprenez goutte?

(j'aime bien cette expression si délicieusement désuette...)

Je suis plongé dans la lecture d'Alice au Pays des Merveilles, plus connu désormais pour être un dessin animé qu'un livre (les ravages de Disney...) mais au-delà du style très simple, le message m'échappe totalement.

Je n'ai pas lu la préface rédigé par un Immortel enfoui dans la tombe depuis longtemps, et c'est sans doute là que réside les clés pour comprendre la trame.

Mais ces livres à message qu'il faut expliquer avant d'avoir lu tuent le plaisir de découvrir une histoire... Or c'est cela qu'on demande à un livre, non?

jeudi 28 juin 2007

Des idées cadeau pas comme les autres...





En panne d'inspiration pour un cadeau?
Vous pouvez toujours essayer le costume de la princesse Leïa... en taille chien ou des toilettes de chantier Playmobil.
La suite se passe ici...

Paris 15 en 2057

Mon quartier perd-il son attractivité?

Ai-je sans le savoir quitté le repère de la gentry pour me retrouver dans un quelconque ersatz du Bronx?

Je ne sais pas.
Mais deux évènements concomittants me font craindre le pire sur ce quartier qu'on disait sûr.
Le 6 mai, Ségolène Royal a obtenu presque autant de voix que Nicolas Sarkozy dans mon bureau de vote (alors qu'aux législatives, la droite allait l'emporter haut la main).
Le lendemain, le concessionnaire Jaguar que j'observais d'un oeil distrait chaque matin depuis ma fenêtre a plié bagage pour être remplacé par un concession Neubauer qui offre des Alfa-Romeo (passe encore), des Lancia (ouuuuuaaaaiis...) et des Fiat.

Premier signe de la déchéance inexorable qui menace le sud du 15ème.

Dans 50 ans, la concession sera devenu une boutique low-cost où l'on revendra d'occase des Logan III et des Lada dégottées à meilleur prix depuis la Transsylvanie.

Non loin de là, les tours et autres immeubles, vestiges du XXème siècle, seront laissées à l'abandon. Seuls quelques marginaux vivront à l'intérieur. Tous les bobos auront filé rive droite, la rive in, pour mieux laisser les vieux agoniser rive gauche, avec le Bon Marché et la Tour Montparnasse comme unique point de repère. Les ponts entre les deux rives seront coupés, et un grand mur barrera l'entrée des vieux qui tenteront la traversée à la nage.

Les supermarchés seront devenus des épiceries hyper sécurisées où l'on commandera sa quiche lorraine trois parts surgelées comme on commande une vidéo au distributeur d'un vidéo club.

Alors qu'au début du XXIème siècle, il était impossible de se garer légalement dans le quartier, les places de parking seront désertes. Trop de risque d'avoir les pneus crevés ou qu'un déliquant sénile ne le prenne pour jouer la (vieille) fille de l'air...


Holà holà... N'est ce pas le scénario de Terminator IV, Fight in Paris que je viens de révéler?

Il paraît qu'Arnold Schwarzenegger était en répérage dans le coin il y a peu...

dimanche 24 juin 2007

Y'a plus de saisons!




Un mois de juin détestable qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la saison des pluies en Indonésie n'a pas que des conséquences sur l'humeur générale de la population exposée aux caprices du temps. Ce maudit mois de juin a des conséquences sur mon blog puisqu'il m'inspire ce billet météorologique qui fera couler beaucoup d'encre (virtuelle) à défaut d'empêcher la pluie de dégouliner de mes cheveux quand elle s'y abat.
Savez-vous quel est le mois le plus pluvieux en France?
D'aucuns répondront les giboulées de mars. Et bien non! Selon le BBC Weather Center, mars est le mois le plus propice à la bronzette, ou en tout cas aux déplacements sans parapluie.


Et le mois le plus pluvieux... le mois d'août...
Je vous avoue que j'en suis encore estomaqué. Douche froide sur mes certitudes de Français.

Une situation d'une incroyableté encore plus incroyable quand on compare avec le diagramme de Copenhague, toujours issu de la BBC.

Un coup d'oeil sur celui de Rome a achevé mes belles certitudes.
Vous ne trouvez pas que la pluviométrie et les températures entre Paris et Copenhague sont beaucoup plus proches qu'entre Paris et Rome?
Qu'on arrête de me dire que la France fait partie des pays latins...

samedi 23 juin 2007

Des nouvelles de Laure de Lattre!



Vous rappelez vous de Laure, la lofteuse "bourgeoise" de la première saison du Loft?


C'était une de celles qui avait réussi, du moins le pensait-on, dans les premières années. Jugez plutôt : après le Loft, elle tente sa chance dans les médias : une chronique beauté sur Europe 1 et pour le magazine Maximal, des passages au Morning de M6 puis Téva. En 2002, elle publie un livre « C'est génial d'être une fille ».

Peut être, mais d'être la finaliste du Loft, ça l'est moins. Cataloguée comme vedette de télé-réalité, elle peine à se remettre de l'essoufflement du Loft. La descente aux enfers débute en 2003 quand le téléphone de Laure arrête de sonner. Aujourd'hui, plus de nouvelles. Son nom de domaine internet lauredelattre.com a été mis en vente. Prix plancher 60 euros. Des amateurs?

De quoi (peut-être) faire réfléchir les 14 jeunes de 18 à 39 ans qui vont tenter l'aventure Secret Story ce soir sur TF1, qui n'est autre qu'un remix du Loft, en plus trash avec une baignoire au milieu du salon, des lits pour 3 personnes et une caméra sous marine dans la piscine.

vendredi 22 juin 2007

Quizzz : PS ou PSG?























La dernière saison a été une catastrophe...
  • PS

  • PSG

  • Les deux

L'ambiance dans le vestiaire est épouvantable. Il manque un taulier à l'équipe.

  • PS

  • PSG

  • Les deux

En plus aucun joueur ne pense vraiment à jouer collectif

  • PS

  • PSG

  • Les deux

Ils se sont fait taper par le Neuilly FC...

  • PS

  • PSG

  • Les deux

Le bleu et le rouge sont leurs couleurs

  • PS

  • PSG

  • Les deux

Ils s'activent sur le marché des transferts...

  • PS

  • PSG

  • Les deux

Les leaders du groupe ont quelques kilos en trop

  • PS

  • PSG

  • Les deux

Vos réponses dans les commentaires! =D

jeudi 21 juin 2007

Apprenez le morse avec la NSA!

Les sites pour enfants ne se résument pas à ceux des Teletubbies ou Walt Disney. Les parents américains peuvent parfaire l'éducation de leurs bambins en les installant sur le site NSA CryptoKids sur lequel ils pourront apprendre le morse, parfaire leurs capacités à déchiffrer un code secret ou encore leur habileté à différencier les amis des ennemis. L'histoire ne dit pas si les enfants qui font les meilleurs scores sont ensuite recrutés par l'agence.

samedi 16 juin 2007

Les foudres du monde du travail

Ca c'était Paris, mardi dernier à 18 heures. Ou presque.


Avez-vous remarqué ces derniers temps que les gros orages se déclenchaient systématiquement entre 18 heures et 19 heures?

L'heure à laquelle le travailleur consciencieux mais soucieux de sa vie sociale se décide à s'extirper à grand-peine de la masse de travail qui s'accumule sur ses frèles épaules?

L'heure de la délivrance, l'heure du repos bien mérité, l'heure de prendre les transports en commun, de s'y entasser pour rejoindre enfin un lieu ami.

Pourquoi est-ce que lesdits orages n'éclatent pas au milieu de la nuit ou aux heures de bureau. Histoire que les quelques veinards qui sont en vacances n'en profitent pas trop...

mercredi 13 juin 2007

Plaisance - Jaurès : 1h35



Deux jours après le lancement du TGV-Est en grande pompe par la SNCF, la RATP frappe fort sur le point de vue de la durée des transports.
Saviez-vous qu'il est possible de faire le trajet de métro Plaisance (15ème)-Jaurès (19ème) en autant de temps qu'il est nécessaire pour relier... Paris à Metz?
Ce matin à 8h30, je m'élançais, fringant, sur le quai du métro, pour apprendre que la ligne 13 connaissait des problèmes de signalisation à la station "La Fourche". Certes, mais ça paralyse toute la ligne.
Je vous fait un topo rapide. A chaque station, la voix suave de la conductrice nous informait que nous allions "patienter quelques instants". Sachant qu'entre Plaisance et Place de Clichy (mon changement), il y a 14 stations, et que dans le langage RATP, "patienter quelques instants" veut dire "attendre cinq minutes" entassés comme des sardines. Multipliez cela par 14, et vous comprenez que je n'étais déjà pas optimiste pour arriver à l'heure au bureau.
Arrivé (enfin) place de Clichy, j'y apprend que la ligne 2 est en rade. Un agent nasillant dans un haut parleur nous informe que le bus 54 relie la place à la station Barbès, où là le métro 2 fonctionne.

Sauf que donner des conseils à une foule pour prendre un bus revient à en frustrer les deux tiers. Bus rempli et horaires de passage non respectés rendent la marche à pied plus attrayante qu'un nouvel exercice de sudation collective dans un bus bondé.
Au final, 1h35 de trajet, sans compter la transpiration, l'énervement et le stress. Et après on s'étonne que les Parisiens soient énervés.
Moralité : pour arriver à l'heure au boulot, achetez un scooter.

samedi 9 juin 2007

Législatives (suite) - les perles des professions de foi

Un vrai bonheur que ces professions de foi des candidats aux législatives!
Fastidieux à lire, mais tellement réjouissant quand on tombe sur le petit détail qui prête à sourire.

Je vais encore une fois vous parler du 15ème arrondissement. Normal, j'y habite.

Première profession de foi et premier bonheur. Le candidat du Mouvement Pour la France (MPF), c'est-à-dire les amis de Philippe de Villiers. A première vue, on dirait que c'est P2V himself qui est candidat dans ma circonscription, car sa photo barre le recto du tract. La lecture confirme cette impression : Philippe de Villiers nous enjoint à voter pour lui pour "soumettre l'islam radical aux lois républicaines afin de lutter contre le communautarisme et protéger les musulmans modérés des influences intégristes". Retourner la page n'apporte pas plus de précision : LE NOM DU CANDIDAT N'APPARAÎT TOUJOURS PAS. Mesure d'économie de la part d'un parti exsangue soucieux de mettre quelques deniers de côté avant une cure d'opposition? Ou alors, ce candidat n'est là que pour faire de la figuration? Possible. Surtout quand on lit la dernière phrase de la profession de foi : "vous considérez qu'il est important que Philippe de Villiers soit présent aux prochaines élections : aidez-le à les financer. Chaque voix compte". Donc en gros le malheureux Thierry Berger n'est qu'un prête-nom local à Philippe de Villiers...

La profession de foi du parti "La France en action" vaut qu'on s'y arrête. Pas forcément pour son contenu, un tantinet rébarbatif. Mais pour la dernière phrase (là aussi!) : "nous sommes soutenus par l'Union des Candidats Emergents". En voilà un nom de parti qui avoue franchement la couleur! Une fois que le Candidat Emergent d'une circonscription aura fait un score correct, il passera à l'ennemi (un parti plus grand, émergé). Les candidats émergents sont au nombre de... sept... (d'où le terme union, ce qui fait déjà un point commun entre l'UCE et l'UMP) et en soutien... 487 autres. Donc un parti de soutien en somme.

Au passage, le parti groupusculaire Alternative Libérale présente un candidat... sans suppléant, ce qui n'est pas très conforme aux règles des élections...
Sinon, on ne dénombre pas moins de 3 candidats se réclamant de la majorité présidentielle (quatre en comptant notre ami Philippe de... pardon, Thierry Berger). L'officiel, Jean-François Lamour. Le déchu (maire du 15ème non investi, et donc exclu de l'UMP) René Galy-Dejean. Et l'ovni Dominique Baud qui a emprunté sa coiffure à la période grunge de Bernadette Chirac. Qui a dit que l'UMP était un parti hégémonique uni?

Jean-François Lamour a bien compris ce risque et écrit en énorme sur sa plaquette : "Je suis le seul et unique candidat pouvant se revendiquer de l'UMP et de la majorité présidentielle".
En parlant de ce cher vieux (surtout vieux) René Galy-Dejan, il tonitrue dans sa plaquette qu'il compte "démanteler les bandes dans les quartiers". Je suppose qu'il ne parle pas du 15ème, où les quartiers comme les bandes ne sont pas légion... Par ailleurs, c'est le seul candidat à ne pas indiquer de site internet, même de parti, sur sa profession de foi! Quelqu'un a dit "place aux jeunes"?
Votez Galy-Dejean, le candidat qui respire la joie de vivre... (troisième en partant de la gauche)


Et puis, René, utiliser le journal du 15ème comme tract électoral avec écrit dans des caractères que n'aurait pas renié le Sun "Votez Galy-Dejean", c'est pas sympa. Certes, c'est financé par la mairie, mais ça vaudrait sans doute une apparition au concours "Ma Binette Partout" du Canard Enchaîné.

Sur la plaquette de la candidate verte Barbara Pompili, on voit des photos qui n'ont absolument rien à voir avec le texte. Ainsi, à côté de "sortir du nucléaire d'ici à 2030 avec arrêt du réacteur EPR", on voit...une abeille. Même chose pour le tramway qui illustre "créer un million de logements sociaux économes en énergie d'ici à 2012". Je suppose que c'est pour "laver plus vert" et cela présuppose que les électeurs ne lisent pas la prose marquée à côté...


Et si avec tout ça Anne Hidalgo (PS) ne gagne pas...

lundi 4 juin 2007

La sociologie des films des années 80...


Je ne pensais pas que regarder Piège de Cristal avec une non-initiée à la trilogie Die Hard allait changer ma vie à ce point.
Mais si en fait.
Au fur et à mesure que John McClane dézinguait du terroriste allemand, la non-initiée se faisait sociologue et ricanait béatement à tout ce qui fait la beauté d'un film d'action, c'est à dire le premier degré.

Certes, quelques erreurs émaillent le film, mais au point de passer la dernière demie-heure du film à se gausser d'une erreur faite exprès par les scénaristes sur le syndrome de Stockholm...

When Gail Wallens is discussing the hostage situation at Nakatomi Plaza with Dr. Hasseldorf, the term "Helsinki Syndrome" is mentioned. Harvey Johnson, desperate to join the conversation, replies "As in Helsinki, Sweden". The fact is that he wasn't that far out with that remark. The condition that Dr. Hasseldorf is talking about is actually called the "Stockholm Syndrome", and Stockholm is in fact the capital of Sweden.

Ce film s'inscrirait donc dans la continuité des films des années 80 avec un seul héros rebelle à la société qui lutterait seul contre les forces du mal. Raccourci hâtif et simpliste. Si Rambo ou Rocky entrent en effet dans ce registre, Indiana Jones et Star Wars beaucoup moins. Et résumer le cinéma des années 80 à Stallone me paraît un peu léger!
On peut lire sur ce site une intéressante analyse du cinéma reaganien :



Le vrai film charnière, c’est Predator avec Schwarzenegger en 1987 où toute l’idéologie de Reagan se retrouve avec héros musclé, surarmement, violence chorégraphiée. Mais le méchant n’est plus l’ennemi historique, il est un extraterrestre. C’est encore un film d’action dans la plus pure tradition mais ce détail indique déjà une volonté de calmer le pouvoir de l’image et de camoufler les erreurs politiques de Reagan. Par la suite, les sujets vont se retourner vers l’intérieur de l’Amérique. La political correctness faisant aussi son apparition, les films hollywoodiens se retrouvent dans une impasse. Qui
peuvent-ils designer à l’avenir comme « méchant » ? Heureusement, afin d’étouffer ses démêlés avec le Congrés à propos de l’Irangate, Reagan se lance dans une nouvelle bataille publicitaire contre le terrorisme au Proche-Orient.
Bon sujet de scénario. Malheureusement, il ne semble plus de bon ton de designer l’étranger, qui plus est l’Arabe, sous peine d’être taxé de fasciste (alors qu’à l’heure actuelle, des films comme True Lies ou Ultime décision se font une joie déculpabilisée d’exterminer le fanatique arabe, puisqu’il est unanimement désigné du doigt). Il fallait trouver une solution. Et comme Hollywood, nous l’avons montré, rechigne à mettre en avant les dérapages du système et les fractures sociales du pays, interdisant au méchant de service d’être un Américain, la nouvelle bête noire des studios sera l’ennemi absolu, forcément consensuel et qui plus est utile puisqu’il fera oublier les tendances fascistes de Rambo, le néo-nazi. C’est ainsi que nous voyons apparaître des films comme L’arme fatale 2, le flic de Beverly hills 2 ou encore Piège de cristal qui désigneront du doigt soit l’Allemand soit le Sud-Africain. Mieux, en cette période de détente, Schwarzenegger sera le valet du pouvoir en incarnant dans Red Heat un policier moscovite traquant un de ses compatriotes mais découvrant tout de même une réalité américaine bien moins austère et bien plus libre que celle de son pays. Car c’est bien là que se situe la suite de la politique reagannienne. (...) La nouvelle vague de films à terroristes inspirée par Piège de Cristal ( et qui continue encore aujourd’hui avec le dernier en date, Mort subite de Peter Hyams ) est bien là pour le démontrer. Un Américain vulnérable, avec souvent des problèmes personnels, va être obligé de devenir un héros en se confrontant à des terroristes afin d’apprécier lors de la dernière bobine sa chance d’être un Américain dans un pays libre où les problèmes quotidiens sont mineurs face à la grandeur que le pays doit inspirer. En clair, ne vous plaignez pas, vous êtes américain c’est à dire les leaders du monde libre. Car, si la politique de Reagan a subi des revers, si le changement du pays a engendré plus d’inégalités que de justice sociale, la popularité du président ne s’est que rarement démentie. En outre, la réélection de Bush n’a fait qu’entretenir un cinéma hollywoodien politiquement correct, sachant se taire dans les moments difficiles mais glorifiant ses dirigeants à l’apogée de leur carrière.

Je suis quand même sceptique. Car au fond, la caricature "film d'action, film de droite" est discutable dans pas mal de cas (sauf effectivement Rambo ou encore Air Force One). Il faudrait quand même revenir d'abord à la distinction entre les bons et les mauvais films! Après, qu'on encense "Heaven's Gate" (les portes du Paradis, western d'inspiration marxiste de plus de 3 heures aux dialogues rares comme les vrais cheveux sur la tête de Clint Eastwood et où il faut 4 minutes pour allumer une cigarette...). Que viennent faire les sociologues au cinéma, pour discuter de la bien-pensance de voir tel ou tel film? Si on les écoutait, les salles seraient remplies de Lady Chatterley en puissance...

Et au fond, qu'est ce qui est plus important? Que Bruce Willis soit un acteur étiqueté républicain, que Piège de Cristal ait fait gagner Bush Senior aux élections de 1988 ou que Die Hard 4 sorte en juillet?

J'ai mon idée sur la question... Pas vous?

dimanche 3 juin 2007

God bless le 15ème arrondissement...

Savez-vous qui se présente dans le 15ème arrondissement (sud) pour les élections législatives de la semaine prochaine?

Tout d'abord, Bernard Menez.

Sur son site internet, on peut lire ce manifeste étourdissant.

Les guerres du 20ème siècle sont souvent reliées à des régimes politiques qui combattent la culture pour mieux étouffer tout forme de résistance.
Ex : Le régime nazi, les talibans en Afghanistan, la Yougoslavie etc

Quand un régime, quelqu'il soit, commence à sous-évaluer l'expression culturelle sous toutes ses formes (audiovisuel, spectacle vivant, expositions, concerts etc...), c'est qu'il veut imposer d'autres moyens de communication et par là-même contrôler les médias.

Les Etats-Unis en sont le meilleur exemple : une culture souvent aseptisée qu'ils imposent aux quatre coins du monde.

C'est ainsi qu'en Europe, des pays à la culture florissante autrefois, tels l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, Le Benelux, et même l'Angleterre sont devenus des pays satellites de la culture américaine, voire bientôt indienne ou japonaise etc

Seule la France, encore aujourd'hui mais peut-être pas pour longtemps, maintient son identité culturelle en Europe. Paris est probablement la première ville au monde où il y'a le plus de spectacles tous les soirs, avec du public dans les salles.
En Europe, la France est encore le premier pays producteur ou co-producteur de films français ou européens.

La télévision française, en dehors du cinéma au petit écran, offre encore quelques émissions d'intérêt culturel ici ou là, à des heures d'écoute non négligeables (sauf le théâtre). Mais on peut penser que cette télévision est déjà en danger.

Ce n'est pas à la France de se rabaisser au niveau de ses voisins C'est aux autres pays de l'Europe (au moins en tout cas de la zone Euro) de s'inspirer de notre modèle.

Rappelons à toutes fins utiles que Bernard Menez, acteur reconnu, qui affiche sur sa profession de foi qu'il est entré à la Comédie Française en 1991 (mais qui ne précise pas qu'il en est parti la même année...) s'est notamment distingué pour Pleure pas la bouche pleine, La Frisée aux Lardons et a su jouer avec un pareil manque de talent le fils de Jean Lefebvre et le partenaire vampire de Christopher Lee lors d'un des multiples épisodes de Dracula. Je vous renvoie à sa biographie sur Nanarland pour plus d'informations...

Mais surtout, ce scrutin qui permet aux citoyens d'exprimer leur (mé)contentement vis à vis de la gestion de la Cité va voir se dérouler un affrontement impitoyable que n'aurait pas renié George Bush.

D'un côté, panneau électoral 1, le candidat investi par l'UMP et qui pose aux côtés de Nicolas Sarkozy, Jean-François Lamour (son blog).

De l'autre, panneau électoral indéterminé, la candidate du Front National, Elisabeth Baston.
L'amour contre la baston?
Moi je vous dit, votez utile!

Je ne trouve pas de photo d'elle sur Internet, je vous en fais une live de la rue de la Convention dès lundi!

(et autant voir Mme Baston à l'Assemblée me chagrinerait, je soutiens à fond la candidature de Francis Lalanne à Mulhouse sous les couleurs du MEI! Un député en cuissardes, voilà qui serait du jamais vu!)

vendredi 1 juin 2007

Des caisses pas si automatiques...


Dans la série "j'ai testé pour vous", j'ai testé pour vous les caisses automatiques.
La chose se présente comme une grosse caisse verte avec un écran. A droite et à gauche de la bête, deux bacs. (je n'ai trouvé comme image que le modèle de chez Wall-Mart. Imaginez vous la même chose couleur vert poubelle)

Je me dirige vers la chose, armé de ma qualité de "jeune", donc ouvert aux nouvelles technologies, réceptif aux instructions de cette machine, et je vais en mettre plein la vue aux ménagères de plus de cinquante ans qui attendent patiemment derrière moi.

En fait...

La caisse 2.0 m'a fait des difficultés.

Peu importe mon âge, peu importe ma carte Iris, peu importe...

Ce passage à la caisse automatique m'a rappelé un évènement de la campagne électorale : Ségolène Royal avait décommandé un peu abruptement des entretiens au Figaro et au Parisien pour aller à la rencontre des caissières. Et je me suis rendu compte ce matin que caissière, c'est un métier.
Je mets au défi quiconque découvrant une caisse automatique pour la première fois de s'acquitter de ses achats en moins de 7 minutes. Trouver le code-barres est un cauchemar (surtout sur la brioche prédécoupée Champion...), dès que l'on pose quelque chose sur le lecteur de code barre, la caisse se bloque, et récupérer sa monnaie qui sort de tous les côtés (tickets de caisse, billets, pièces) avec la petite voix de la caisse qui tonitrue "Veuillez reprendre votre monnaie" avec moult clignotement de diodes rouges, le tout sous le regard désapprobateur des personnes qui attendent après vous est une expérience traumatisante...
Et au fond, est-ce que ça va tellement plus vite qu'un passage en caisse "normale"?

Je ne crois pas.

PS : et Champion ne fait pas le fier à ce sujet puisqu'il n'est pas fait mention de cette innovation sur son site Internet...

samedi 26 mai 2007

Viens voir les musiciens...


Qui a fréquenté au moins une fois le métro parisien n'ignore pas qu'il est plus peuplé de musiciens que de contrôleurs de la RATP.
La plupart du temps, ces musiciens font l'objet d'un casting pour assurer un minimum de qualité dans les couloirs du métro. Cependant, les musiciens des couloirs présentent souvent leur badge RATP alors que ceux qui vont de rame en rame n'en présentent pas.
Il n'est pas rare, pourvu qu'on emprunte tous les jours le même chemin, de revoir les musiciens quotidiennement. Le poète de la ligne 10, l'orchestre slave de la station Châtelet, le joueur d'accordéon de Duroc... autant de figures connus, de visages familiers, sans lesquels le métro ne serait pas tout à fait le même.
Je doute cependant que tous les musiciens qui fréquentent le métro aient passé le casting. D'abord, il est interdit de faire la manche dans les trains ou sur les quais. Ensuite, certains n'ont pas tout à fait les cordes vocales nécessaires. Je rend un vibrant hommage au fan de Mike Brant de la station Porte Maillot qui a éclairé ma soirée gâchée par l'orage par son interprétation très personnelle de "Que je t'aime".
Ce matin, j'ai eu droit à de l'accordéon dans le RER A, de la musique péruvienne dans le métro, et du xylophone à la station Charles de Gaulle. Et c'est là qu'on voit la fracture entre les usagers réguliers des transports souterrains et les autres. Les Parisiens restent plongés dans leur journal, montent le son - ou essaient - de leur MP3 pour couvrir la musique, et ne jettent pas un regard à l'artiste. Heureusement qu'il y a les touristes pour leur offrir au moins un sourire!

Pour retrouver les musiciens du métro, sans qui nos voyages ne seraient vraiment pas les mêmes, cliquez ici!
Existe aussi en version canadienne.

jeudi 24 mai 2007

Le compte à rebours...

Connaissez-vous le site www.deathclock.com ?
C'est un site destiné à déterminer avec un minimum de précision (âge, sexe, fumeur ou pas, poids) l'heure... de votre mort.

Ca peut paraître drôle, mais on ne peut dénier à ce site une portée psychologique. En effet, l'internaute découvrant que la date de sa mort est fixée à l'année prochaine sera amené à cliquer sur le lien How can I delay my death? Et ce site de faire la promotion de la lutte contre le tabac... On s'attendrait presque à voir un sportif apparaître pour nous dire de manger 10 fruits et légumes frais par jour et que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, veuillez consommer avec modération".

Seulement... si vous faites le test deux jours de suite, la date de votre mort diffère. Je ne sais pas quels sont les paramètres qui diffèrent, peut-être l'humeur du webmaster.

Toujours est-il que la date de ma mort a été avancé de 17 ans (2075 à 2058) en deux jours. Or, malgré quelques bières éclusées hier soir, je crois n'avoir rien commis de si répréhensible...

Je vais faire un procès à mon employeur actuel, à tout hasard...
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